Sommaire
- 1 Tu t’entraines en région parisienne tout en représentant le territoire Aquitaine Poitou-Charentes au sein de la Team Caisse d’Epargne ; arrives-tu à concilier toutes tes activités, sportives et extra-sportives ?
- 2 L’année préolympique est une année de sacrifices ?
- 3 On dit souvent que le 800 c’est un alliage d’intelligence tactique et de souffrances, tu confirmes ?
- 4 Une question de maturité peut-être ?
- 5 Te retrouver toi* au cœur de la Caisse d’Epargne qui disons à une image de bon père de famille c’est un peu surprenant, non ?
- 6 Surtout en vue de Rio…
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Lors de la présentation de l’étude Caisse d’Epargne « les français rêvent-ils des Jeux Olympiques? » réalisée par Kantar Média nous avons rencontré Pierre-Ambroise Bosse (24 ans) recordman de France du 800 mètres. Il vit une année particulière avec les Jeux de Rio 2016 en ligne de couloir, totalement consacrée à ses ambitions olympiques il n’en oublie pas pour autant ses devoirs … et nous parle de ce partenariat avec la Caisse d’Epargne.
Tu t’entraines en région parisienne tout en représentant le territoire Aquitaine Poitou-Charentes au sein de la Team Caisse d’Epargne ; arrives-tu à concilier toutes tes activités, sportives et extra-sportives ?
On est en train de gérer ça. Avec mon activité d’athlète à plein temps c’est vrai que je ne suis pas toujours disponible. J’ai en ce moment 2 entrainements par jour. Donc j’ai fourni un planning et entre la Caisse d’Epargne et mon coach, ils s’organisent, s’adaptent et on trouve des petits moments par-ci par là, comme aujourd’hui.
L’année préolympique est une année de sacrifices ?
Non, non pas de sacrifices. J’ai 24 ans. Je vis de l’athlétisme à l’heure actuelle, je ne fais que ça et je ne considère vraiment pas cela comme un sacrifice. Je suis très fier et heureux de vivre de ma passion.
On dit souvent que le 800 c’est un alliage d’intelligence tactique et de souffrances, tu confirmes ?
Je confirme…c’est complètement vrai. Pendant très longtemps je courrai et 10 secondes avant la course je priai pour être le lendemain. Pourquoi je devrais morfler sur le moment même. Mais à un moment donné tu découvres que tu aimes souffrir. C’est ça le problème. Et à partir de ce moment là, la tactique entre en course. Tu peux commencer à te faire plaisir au niveau du placement et de la tactique de course. Et je ne jouissais pas de ça quand j’étais plus jeune.
Une question de maturité peut-être ?
Oui je pense. C’est vrai. Il y a eu une évolution depuis.
Te retrouver toi* au cœur de la Caisse d’Epargne qui disons à une image de bon père de famille c’est un peu surprenant, non ?
(rires) Tu vois, plus je passe du temps avec eux plus je comprends leur projet et ce qu’ils attendent de nous, les sportifs. Les valeurs que nous véhiculons comme par exemple l’intégrité, l’élitisme, l’optimisme sont en effet en adéquation avec les gens à qui ils veulent parler. Tu vois moi par exemple j’ai disons 5 amis très proches, un peu partout et qui ne se ressemblent pas du tout. Ils ne pourraient pas être ensemble et ce qui fait la connexion entre eux c’est moi. Et avec les sponsors et les gens c’est la même chose. Ici il y a des idées qui peuvent très bien faire un alliage avec les miennes et cela fonctionnera, tout simplement. Une sorte de métissage, avec un écureuil en plus (rires).
Surtout en vue de Rio…
Oui. Faudra faire gaffe. Mais on a hâte d’y être.
* Pierre-Ambroise Bosse s’est fait connaitre par son coté blagueur d’ailleurs FranceTV a écrit un article intitulé blagueur ou bosseur, qui est vraiment Pierre-Ambroise Bosse ?